Raynald Denoueix : « Une prise de conscience » (archive printemps 2010)
Raynald Denoueix, coach champion de France avec Nantes en 2001 et consultant pour Canal +, est un spécialiste du foot espagnol. Il analyse l’exploit lyonnais contre le Real et la méthode Puel.
Qui est le favori entre Lyon et Bordeaux en quart de finale ?
Raynald Denoueix : Je dirais les Bordelais à 51 %. Parce qu’ils reçoivent au retour. C’est quand même important. Ils ont eu dix minutes difficiles au retour contre Olympiakos en 8e de finale. Et ces dix minutes difficiles, vaut mieux les vivre chez soi.
Vous avez été surpris de voir l’OL éliminer le Real Madrid ?
Le Real, en règle générale, est quand même irrégulier, à la fois pendant les matchs et sur une saison entière. Mais j’ai été quand même été surpris, oui. Parce que j’avais vu le match de Madrid contre Séville quatre jours avant, qui avait été impressionnant. A ce moment-là, l’exploit semblait vraiment très difficile pour les Lyonnais.
Même si niveau collectif, le Real, ce n’est pas le Barça ?
Oui, c’est vrai, c’est complètement différent. La tradition du Real, ce n’est pas le jeu. Je pense même que maintenant, ils sont presque obligés de s’en écarter pour se différencier de Barcelone puisque j’ai lu quelques déclarations cette année du coach du Real disant : «Nous, on ne peut pas faire comme le Barça parce qu’on va se faire siffler, c’est pas notre truc.» Et c’est vrai que face à Séville, en première mi-temps, quand ils étaient obligés de manoeuvrer un peu plus, de faire beaucoup de passes, ils se faisaient siffler. Le jeu du Real, c’est l’exploit individuel, réussir des coups…
L’arrogance des Madrilènes avant le match retour, c’était de l’intox ...
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