Pape Diakhaté : “Je ne triche pas” (archive hiver 2011)

Comment vous avez débuté le foot ?
Pape Diakhaté : Dès mon enfance à Ouakam, un petit village de pêcheurs près de Dakar, j’ai été bercé par le football. Je suis le petit dernier d’une famille de 15 enfants et trois de mes frères ont joué à un bon niveau, participant à l’équivalent de la Ligue des champions africaine. Mes frères m’emmenaient à l’entraînement et me laissaient derrière le but avec un ballon. Puis vers l’âge de 5 ans, j’ai intégré l’école de foot d’Aliou Camara, un entraîneur qui m’a beaucoup apporté. Parce que, petit, j’étais très impulsif et il m’a appris à me canaliser. Parallèlement, à 14 ans, j’ai intégré le club local, l’Union sportive ouakamoise.
Vous vouliez déjà devenir footballeur ?
J’ai toujours aimé le foot. Mes modèles étaient Maldini, Redondo, Maradona… C’était ma passion, je m’endormais le soir avec mon ballon. Le matin, quand j’allais à l’école, ma mère faisait tout pour l’enlever de mon sac à dos mais je le dégonflais pour le cacher ! Et puis, mon frère, Omar, à qui on prédisait une très grande carrière pro, a été terrassé par une tuberculose et n’a jamais réussi à revenir à son vrai niveau. J’ai vu avec lui que ça pouvait aller très vite dans les deux sens. Du coup, dans une sorte de revanche sur la vie, je me suis dit que je ferais tout pour réussir… Et à 15 ans, j’ai intégré les sélections de jeunes du Sénégal où je suis devenu capitaine. J’ai alors été repéré par un recruteur ...

---

Vous avez pu lire le début (9 %) de cet article. Pour lire cet article en entier et avoir accès à l’ensemble de notre site internet, vous pouvez vous abonner.

Abonnez-vous pour 1 an au prix de 19,90 euros.

Abonnez-vous pour 1 mois au prix de 3,90 euros.

Si vous disposez d'un compte sur notre site connectez vous.