Damien Roussel : “Pour moi, c’est normal” (archive printemps 2012)

Comment votre passion pour l’Olympique lyonnais est-elle née ?
Damien Roussel : Par mon grand frère, Olivier, sept ans de plus que moi, qui suivait déjà l’OL. J’étais alors trop jeune pour aller au stade mais je suivais les matchs en écoutant Dominique Blanchard (1) à la radio dont les commentaires ont bercé mon enfance. A force de harceler ma mère, j’ai enfin pu voir mon premier match en juillet 1991, un Lyon-Marseille. Ensuite, durant mon adolescence, j’allais seulement une ou deux fois par an à Gerland car il n’y avait pas encore le métro et c’était compliqué en transport en commun depuis Rillieux où j’habitais.
Quand devenez-vous vraiment un fanatique de l’OL ?
Progressivement à partir de 2002, une fois expatrié à Paris où je bosse depuis dix ans à la Défense dans une société de gestion d’actifs de portefeuilles. Lyon et l’OL m’ont alors manqué de plus en plus. J’ai d’ailleurs lu des articles intéressants à ce sujet : quand t’es loin de ta ville natale, tu revendiques davantage tes origines. D’ailleurs, au boulot, je les saoule avec Lyon ! Au début, j’étais juste abonné à Gerland au virage nord, revenant les week-ends pour les matchs.
Et quand démarrez-vous les déplacements pour suivre l’équipe à l’extérieur ?
Quand j’ai pu me le permettre financièrement, une fois bien installé à Paris. Début 2007, j’ai sympathisé avec un membre des Hexagones, groupe réunissant des Lyonnais expatriés. Et leur esprit me plaisait bien : pas de hiérarchie, voyages en covoiturage avec tous les profils, jeune ou retraité, magasinier ...

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