Amandine Henry : “On n’est pas des machines” (archive printemps 2014)
Amandine Henry, 24 ans, est un pilier de l’OL au milieu de terrain depuis plusieurs saisons. Elle raconte son parcours et analyse la saison du club.
Miraculée du foot
“Je suis originaire du Nord et j’ai grandi dans la banlieue lilloise. Mes parents sont fonctionnaires. Mon père, Yves, travaille à la Banque postale et ma mère, Rita, dans une mairie. J’ai une petite sœur de 20 ans, Justine. J’ai toujours voulu être joueuse de football, dès l’âge de… 5 ans ! Mais on me répétait toujours : “Les filles ne jouent pas au foot… Ça n’existe pas…” Surtout que le football féminin était largement moins développé qu’aujourd’hui. Les contrats professionnels n’existaient d’ailleurs même pas. Cependant, après des débuts dans des clubs de quartier près de Lille, j’ai intégré le centre de formation de Clairefontaine à 14 ans, où je suis resté pendant trois saisons avant de partir à 17 ans à l’Olympique lyonnais, qui m’avait repérée. Quand mon père m’a dit que l’OL me voulait, c’était tellement énorme que je n’y croyais pas. Le club de Camille Abily, Sonia Bompastor, que des grands noms… J’ai cru à une blague ! Mais à peine arrivée à Lyon à l’été 2007, j’ai eu une grave blessure très rare : un trou dans le cartilage du genou droit. J’ai été opérée et j’ai dû arrêter le foot pendant deux ans. Me retrouver à 17 ans, blessée, toute seule dans mon appartement à Lyon où je ne connaissais personne… Là, tu déprimes vraiment. Et à un moment, j’ai même failli arrêter le football… Heureusement qu’il y avait l’OL et ma famille pour me soutenir. J’ai donc tenu le choc, et aujourd’hui, j’ai réussi à m’imposer au plus haut ...
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