Edward Jay : “J’ai provoqué la chance” (archive printemps 2013)
Edward Jay, correspondant à Lyon de RMC et BFM TV, suit l'Olympique lyonnais depuis des décennies. Il raconte son parcours et des souvenirs marquants.
Savoyard et “fier de l’être !”, Edward Jay, 45 ans, a grandi dans la région d’Aix-les-Bains. Pour ce fils de prof – son père, Michel, formait des CAP et sa mère, Bernadette, enseignait l’anglais (d’où son prénom !) – le journalisme n’a jamais été une vocation. “Même si les gens connus dans ma jeunesse, quand ils apprennent que je suis devenu journaliste, me lancent toujours : “Ah ouais, normal !” C’est vrai que j’ai toujours bien aimé ce métier. Par exemple, à la fac, quand tout le monde sortait fumer entre les cours, moi, je lisais la presse : Libération, Le Figaro, L’Equipe, Le Canard enchaîné…” Pourtant, après un bac D scientifique, il obtient une maîtrise en droit des affaires à Grenoble. Et après son service militaire, il veut se spécialiser en propriété industrielle, “j’avais vraiment déliré là-dessus !” se marre-t-il aujourd’hui. Mais il échoue au concours d’entrée. Sans “plan B”, il est alors approché par Le Dauphiné libéré pour devenir correspondant local de presse, comme son père, qui l’a été pendant un demi-siècle. “J’ai accepté. J’étais payé 800 francs par mois. Et là, j’ai attrapé le virus immédiatement.” Parallèlement, il connaît aussi une première (petite) expérience à la radio en commentant en direct les matchs de l’équipe de foot d’Aix-les-Bains sur une antenne locale. “A l’époque, je jouais dans l’équipe Seniors 2 le dimanche. Et dans la foulée, je commentais la rencontre de l’équipe 1 !” A la fin des années 1980, les Jay, père et fils, sont ...
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