Florian, capo de Lyon 1950 : “Je vis le match dans le regard des autres” (archive hiver 2014)

Comment êtes-vous devenu fan de l’Olympique lyonnais ?
Florian : C’est de famille. Mon grand-père, Etienne – pourtant né dans la Loire ! – a toujours été supporter de l’OL, comme mon père, Jean-Charles, qui m’a transmis sa passion à son tour. Du coup, enfant, je suis allé régulièrement à Gerland avec mon père et on a même été abonnés ensemble pendant trois ans, de 2002 à 2005, en virage nord supérieur. Puis à 15 ans, je suis descendu d’un étage pour me retrouver tout naturellement aux Bad Gones avec deux potes.
Pourquoi c’était si “naturel” de rejoindre les Bad Gones ?
Parce que depuis tout gamin, l’ambiance au stade m’a toujours attiré et fasciné : tous ces chants, bras levés, écharpes… Ces gens qui ne lâchent jamais rien quel que soit le score… Par exemple, pour le fameux OL-Lens du premier titre de champion le 4 mai 2002 que j’ai vu depuis la tribune Jean-Jaurès, mon père m’avait acheté exprès un Kodak. Et au développement des photos, sur 25 clichés, il devait y en avoir 22 des virages pour seulement 3 du match ! Alors que j’avais seulement 12 ans. Mais pour moi, c’était tellement plus impressionnant de voir un tifo que le terrain… Car le vrai avantage du stade, c’est de vivre l’ambiance, l’atmosphère des tribunes. C’est ce que j’ai trouvé aux Bad Gones pendant trois ans.
Vous vous êtes impliqué aux Bad Gones ?
Non, même si ça correspondait tout à fait à ce que je recherchais, je ne participais pas à l’activité du groupe. Je suis resté ...

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