Gonalons, Lacazette, Grenier et Umtiti : “On a l’amour du maillot” (archive printemps 2013)

Dans les grandes années de l’OL, entre 2002 et 2008, un seul joueur formé au club a été titulaire indiscutable sur la durée : Sidney Govou. Tandis qu’aujourd’hui, quand Lyon reçoit Tottenham pour un match décisif en Coupe d’Europe, vous êtes tous les quatre titulaires. Vous devez vous dire que vous êtes nés à la bonne époque, non ?
Clément Grenier : Si l’OL, pour des raisons économiques, nous a fait confiance sur la durée, c’est aussi parce que le club pensait qu’on était capables de suppléer l’absence de stars. Si on n’avait pas le niveau, on ne jouerait pas.
Maxime Gonalons : On a su saisir notre chance.
D’accord, mais en 2005 au milieu des Coupet, Cris, Abidal, Essien, Malouda ou Juninho, ça aurait été plus compliqué pour vous ?
Maxime Gonalons : C’est sûr… Mais pas impossible.
Alexandre Lacazette : Par le passé, on aurait peut-être tout simplement pas eu l’opportunité de jouer en équipe première.
En tout cas, pour l’intégration, ça doit être un sacré avantage pour les jeunes d’entrer dans l’équipe en même temps ?
Samuel Umtiti : C’est vrai que c’est plus simple parce qu’en dehors, on s’entend bien entre nous. Et ça se ressent sur le terrain où c’est beaucoup plus facile de jouer avec des partenaires qu’on a pu côtoyer dans les catégories de jeunes. Mais il faut aussi noter le rôle des plus anciens dans le vestiaire qui favorisent notre intégration.
Gonalons : Quand un jeune débarque dans le groupe professionnel, c’est sûr qu’il s’attache plus naturellement à ceux de sa ...

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