Henri Bedimo : “Il faut vivre avec son époque…” (archive automne 2013)
Henri Bedimo, 29 ans, recruté cet été, s’est tout de suite imposé à l’Olympique lyonnais. Le latéral gauche camerounais raconte son parcours et son arrivée à Lyon.
Enfance
“J’ai grandi dans une famille de la classe aisée camerounaise à Douala. Mon père, Bedimo Nsamé, chef d’entreprise dans le secteur maritime, s’occupait de l’acheminement de containers. Et ma mère, Sara, était femme au foyer. Je suis enfant unique de père et de mère mais j’ai trois demi-frères et… (il se met à compter) cinq demi-sœurs. Nous sommes nombreux ! (Il rit) Plus tard, je voulais devenir avocat. Du coup, à l’école, j’étais bon, mais seulement jusqu’à 15 ans, quand j’ai alors démarré sérieusement le football après avoir suivi à la télé toute la Coupe du monde 1998 gagnée par la France. Ma passion du foot est vraiment née durant ce Mondial. J’ai alors intégré l’académie de football Dreams FC à Douala. Une sorte de centre de formation, même si ça n’a rien à voir avec l’Europe… (Il sourit) On avait juste des ballons et des chasubles avec un coach. Mais j’ai vite intégré l’équipe première au bout de trois mois. Et Ferdinand Makota, un agent camerounais, m’a alors repéré et je suis parti faire un essai à Grenoble.”
Son Tour de France
“Au Cameroun, la vie est très difficile. Donc venir en France, c’était mon rêve. Je me disais que j’aurais la chance de pouvoir jouer sur de l’herbe avec des crampons, des équipements… Même si ça a été dur à mon arrivée à Grenoble car j’étais tout seul et livré à moi-même… Donc les week-ends, après les matchs, quand les autres rentraient chez eux, moi, je restais au ...
Vous avez pu lire le début (9 %) de cet article. Pour lire cet article en entier et avoir accès à l’ensemble de notre site internet, vous pouvez vous abonner.
Abonnez-vous pour 1 an au prix de 19,90 euros.
Abonnez-vous pour 1 mois au prix de 3,90 euros.
Si vous disposez d'un compte sur notre site connectez vous.
