Jean-Michel Larqué : “Il y a un quiproquo” (archive hiver 2014)

Lyon classé 10e à 15 points de la Ligue des champions en décembre, c’est surréaliste ou logique ?
Jean-Michel Larqué : Ni l’un, ni l’autre. C’est la conséquence d’une politique modifiée en fonction des obligations financières. Et c’est vrai que je pensais, comme les dirigeants de Lyon, que la transition entre des équipes de joueurs confirmés de grand talent avec une équipe plus jeune se ferait plus facilement. Jean-Michel Aulas a été un peu trop optimiste de croire que la jeune génération pouvait prendre le relais facilement.
Le rajeunissement a été trop brutal ?
Même si c’est bien de faire appel aux jeunes car l’avenir leur appartient, j’ai toujours pensé qu’il fallait être extrêmement prudent sur leur apport dans la haute compétition. Et installer des jeunes en très grand nombre dans une équipe de bon niveau en leur demandant d’atteindre des objectifs élevés, c’était extrêmement dangereux. D’autant plus que les principaux cadres ne sont plus là : Lyon a perdu notamment un gardien de but international (Lloris), un défenseur central qui était une sorte de symbole (Cris), un type comme Lisandro qui n’a peut-être pas réussi parfaitement à Lyon mais qui au point de vue de la combativité et de l’expérience était aussi un point d’appui… Et aujourd’hui, les cadres restant à l’OL ne sont pas encore assez mûrs ou n’ont pas l’envergure suffisante pour encadrer les très jeunes.
Mais quand même, le quatuor Umtiti-Gonalons-Grenier-Lacazette a par exemple prouvé qu’il avait un bon niveau, non ?
Oui mais c’est là où justement il y a ...

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