Dominique Grégoire : « Chaque match est différent » (archive hiver 2015)
Dominique Grégoire, 63 ans, est le speaker du stade de Gerland depuis 1998. Il évoque son rôle.
Comment êtes-vous devenu speaker de l’OL ?
Dominique Grégoire : Quand mon prédécesseur, Marc Jean, a arrêté, les dirigeants du club – Marino Faccioli et Olivier Blanc – qui me connaissaient depuis longtemps dans mon rôle d’animateur (Lire encadré) m’ont contacté pour lui succéder. J’étais ravi et je n’ai pas hésité parce que je suis supporter de l’OL et que c’était une référence à mon enfance quand j’allais à Gerland avec mon père voir jouer les Chiesa, Di Nallo…
Vous vous souvenez de votre premier match au micro ?
Oui, bien sûr, contre Monaco juste après la Coupe du monde 1998. Il y avait Thierry Henry et Fabien Barthez en face. Moi qui avais alors surtout animé des matchs de basket, j’ai alors notamment vite découvert le poids des supporters dans le football qui sont vraiment fans de leur club. Au foot, par exemple, je ne peux pas dire un mot positif sur un adversaire. C’est mal pris. (Rires)
Surtout que les supporters veulent être eux-mêmes les animateurs du stade et n’aiment pas les animations annexes : sponsors, LFP… Vous sentez-vous en concurrence avec eux ?
Oui, c’est vrai, c’est difficile parfois de cohabiter… Par exemple quand ils chantent alors que fais une annonce au micro, là, c’est le merdier. Mais maintenant, ça va mieux car il y a eu des discussions au fil du temps… Et par exemple, si je vois qu’ils lancent un chant, je fais aussi attention et je décale l’info, sauf si elle est primordiale.
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