Guillaume Joli : “Gonalons est un bel exemple” (archive printemps 2015)

Comment êtes-vous devenu supporter de l’Olympique lyonnais ?
Guillaume Joli : Même si j’ai grandi dans une famille de handballeurs – mon père, François, a joué en Première Division à Villefranche-sur-Saône, ma mère en Deuxième Division et j’ai un petit frère, Florent, qui joue en D1 à Sélestat ! – j’ai pratiqué de nombreux sports : athlétisme, basket, volley, foot, judo… Et, quand j’étais petit, à la fin des années 1990, mon père m’emmenait à Gerland. On a notamment vu les campagnes de Coupe de l’UEFA. L’époque des Cavéglia, Dhorasoo, Grassi…
Vous vous souvenez de votre premier match à Gerland ?
Je crois que c’était un Lyon-Le Havre qui s’était terminé sur un 0-0, alors qu’il faisait super froid. Donc, on s’était dit qu’on n’y retournerait jamais ! (Rires) J’étais un grand fan des Brésiliens : j’adorais Anderson et Juninho bien sûr comme beaucoup. J’aimais bien Edmilson aussi. Puis en 2004, j’ai quitté la région lyonnaise en signant à Chambéry. C’était encore pas très loin de Lyon mais j’avais moins l’occasion de revenir à Gerland. J’y retournais quand même de temps en temps. Par exemple, en 2010, j’étais là pour le quart de finale de Ligue des champions contre Bordeaux puis pour la demi face au Bayern.
En tant que supporter mais aussi sportif de haut niveau, comment avez-vous vécu la série de sept titres d’affilée entre 2002 et 2008 ?
C’est monstrueux. En tant que sportif, on se rend encore plus compte de l’exploit que ça représente. Car chaque année, il faut se remettre en cause face ...

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