Nicolas : “Un match, pour moi, c’est debout” (archive printemps 2016)

“Samedi, j’avais envie de glander à la maison, donc j’ai regardé Tottenham-Arsenal puis j’ai enchaîné avec Borussia-Bayern et la soirée de Ligue 1. Bon, je ne fais pas ça tout le temps, sinon, forcément, ma copine va péter un câble !” Malgré les années qui passent, Nicolas (1) conserve une passion intacte pour le football en général et l’OL en particulier. Pourtant, ce pur Lyonnais a grandi dans une famille où le foot était totalement absent. Un sport découvert dans les années 1980 lors de ses vacances passées chaque été dans la maison familiale piémontaise près de Turin. “En Italie, j’ai découvert un vrai pays de football, contrairement à la France.” Surtout qu’à l’époque, le football italien domine l’Europe. “En 1985, je dois être le seul de ma classe à supporter la Juve lors de la demi-finale de Coupe d’Europe des clubs champions Juventus-Bordeaux” (2), se marre Nicolas qui parle couramment italien. “Il faut dire aussi que l’OL n’existe pas à l’époque…” Au milieu des années 1980, l’Olympique lyonnais est effectivement en pleine déliquescence sportive et va rester six ans en Deuxième Division (1983-1989) jouant souvent devant 10 000 spectateurs à peine. Malgré tout, Nicolas commence à aller au stade de Gerland. “Mon premier match, c’est un Lyon-Limoges en 1983. On avait gagné 2-0, avec un but de Nono (3) je crois.” Mais comme il n’y a personne pour l’emmener au stade, il ira seulement occasionnellement par la suite voir des matchs de l’OL, “cinq-six fois par an”. Avant de prendre son premier abonnement à Gerland ...

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