Robert Nouzaret : “Avec moi, ça passe ou ça casse” (archive printemps 2016)
Robert Nouzaret, 72 ans, a joué à l’Olympique lyonnais dans les années 1960 avant d’entraîner le club au début de l’ère Aulas. Il raconte ses souvenirs lyonnais.
Le foot, ça a démarré comment pour vous ?
Robert Nouzaret : J’ai appris à jouer à 7 ans avec mes copains place Morand dans le 6e arrondissement de Lyon où mes parents, Adrien et Micheline, originaires de Marseille, étaient venus rejoindre une partie de notre famille pour faire tourner à la fois une affaire de machines à café rue Bugeaud et un restaurant, Le Kiosque, place Morand. Puis, vers 10 ans, mon grand-père m’a inscrit à l’Olympique lyonnais au tout début des années 1950, peu de temps après la création du club. J’ai ensuite connu toutes les équipes de l’OL, des débutants aux professionnels.
Donc très jeune, vous vouliez déjà devenir footballeur professionnel ?
Non, je m’intéressais simplement de plus en plus au foot. Heureusement d’ailleurs parce que je n’étais pas très bon à l’école. Et puis le football était aussi un moyen de pression pour mes parents. Ainsi, vers 14-15 ans quand j’ai fait ma crise d’adolescence, mon père m’a puni en me privant de foot pendant six mois. J’ai plus bronché une oreille.
Vous avez dû côtoyer pas mal de futurs joueurs pros pendant vos dix années dans les équipes de jeunes de l’OL ?
Pas beaucoup. Parce que j’avais remarqué un truc dans chaque catégorie d’âge : il y avait toujours dix mecs meilleurs que moi, des gars pris dans les sélections de jeunes, contrairement à moi. Mais quand ils devaient changer de catégorie, souvent ces joueurs ne passaient pas. Et moi, j’y arrivais, alors que j’étais pourtant un joueur moyen, pas super techniquement ...
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