« On doit tout à ce président… mais il fallait que ça s’arrête » (Lyon 1950, épisode 4)
En 2023, Jean-Michel Aulas a quitté l’Olympique lyonnais après 36 ans de présidence. Lyon 1950 raconte ses relations avec l’emblématique ancien patron du club.
Un Lyonnais, supporter de l’OL, devenu propriétaire du club, qu’il a pris en D2 pour en faire un septuple champion de France et le seul grand club français propriétaire de son stade : pour un ultra lyonnais, Jean-Michel Aulas, c’était un peu le président parfait, non ?
Kevin : Vu tout ce qu’il a fait pour notre club, oui forcément. En plus, il a vraiment une forte personnalité. La preuve, quand on disait qu’on était de Lyon, on nous parlait tout de suite d’Aulas. Et qu’il soit détesté partout dans le reste de la France, c’était un sentiment de fierté pour nous !
Julien (un des capos de Lyon 1950) : En réalité, les autres supporters étaient jaloux de ne pas avoir un Aulas dans leur club. C’est sûr que ça a été le président parfait pour le club pendant un long moment, toujours à défendre l’institution, à monter au front…
Richard (membre du bureau du groupe) : Ça restera un président emblématique et pour moi, c’était un honneur de le rencontrer et de pouvoir échanger avec lui.
Martin (un des meneurs de Lyon 1950) : Par contre, si on prend toute l’histoire du virage Sud, on a toujours eu des liens très compliqués avec Jean-Michel Aulas…
Pourquoi ?
Martin : Parce que globalement – et je m’inclus dedans –, dans les années 2000 et au début des années 2010, on était trop jeunes et pas assez matures pour pouvoir discuter et échanger avec le club. Tandis que les « BG » (Bad Gones) avaient plus d’années que nous, davantage ...
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