« On s’est retrouvés avec 400 t-shirts impossibles à revendre » (Lyon 1950, épisode 7)

Début 2020, avant l’éclatement de la crise du Covid-19, vous aviez combien d’adhérents ?
Martin (un des meneurs de Lyon 1950) : En 2019-2020, on a 1 340 membres, puis en 2020-2021, on redescend à 1 190 à cause du Covid. Notre première baisse d’adhérents depuis la création du groupe.
Le coronavirus éclate fin 2019 en Chine puis le premier foyer important en Europe arrive en Italie du Nord, dans la région de Bergame. Et après un 8e de finale aller de Ligue des champions OL-Juventus disputé à Décines le 26 février 2020, le Championnat de France va s’arrêter. D’abord provisoirement puis définitivement. L’Olympique lyonnais et votre groupe étant vos principales passions, comment avez-vous vécu cet arrêt brutal ?
Sébastien : C’était assez horrible. Une frustration énorme. Surtout que personnellement, j’étais sur une très, très grosse saison : j’avais fait tous les déplacements en France et en Europe (RB Leipzig, Benfica et Zénith Saint-Pétersbourg) et de mémoire, j’avais loupé jusqu’alors un seul match à l’extérieur, un mercredi à Brest. Fabrice, je crois que c’était pareil ?
Fabrice (responsable déplacements du groupe) : Oui. Par contre, financièrement, ça nous a fait faire des économies ! (Rires) Mais psychologiquement, ça a été compliqué parce que c’est quand même notre vie, notre passion… C’est pour cette raison qu’on travaille la semaine : profiter des matchs le week-end, à domicile ou à l’extérieur. Mais on n’avait pas le choix : c’était interdit par l’Etat français. Quand on ne peut pas, on ne peut pas, quoi.
Sébastien : Mais en plus, c’était ...

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