« Fais attention, on m’a parlé de toi… » (Lyon 1950, épisode 11)
Lyon 1950 possède une section « Expatriés » dont les membres sont originaires d’autres régions. On leur a demandé comment ils vivaient leur passion pour l’OL loin de Lyon, tout en faisant partie d’un groupe ultra.
Comment on s’organise quand on est fan de l’Olympique lyonnais et qu’on habite à des centaines de kilomètres de Lyon ?
Cédric : J’ai grandi en Champagne-Ardenne avec le grand OL des années 2000, celui qui enchaînait les titres de champion de France. Au départ, j’allais les voir jouer près de chez moi : à Troyes en 2007, à Auxerre en 2008…
Jocelyn (responsable de la section Expatriés du groupe) : Au début, j’allais voir jouer l’OL quand le club se déplaçait pas trop loin de chez moi dans le Nord : à Lens, Amiens, La Gantoise… Mais dès 15-16 ans, je suis devenu intenable et mes parents n’en pouvaient plus parce que je voulais tout le temps aller au stade. J’ai alors intégré les Hexagones (association fédérant des supporters de l’OL expatriés) pendant quatre ans, de 2014 à 2018. Je participais notamment à leurs déplacements en bus, J9 et surtout en voiture. On se fixait des rendez-vous dans le nord de la France et on partait pour des matchs à Lyon ou à l’extérieur un peu partout. Par contre, quand j’étais encore mineur, mes parents ne voulaient pas me laisser en bagnole avec des gens qu’ils ne connaissaient pas et m’emmenaient eux-mêmes au stade. Une fois, ma mère m’a même accompagné jusqu’à Caen, soit près de huit heures de trajet aller-retour juste pour emmener son fils voir un match !
Cédric : Moi aussi, je sollicitais mes parents. Par exemple, mon premier match à Lyon, c’est contre Liverpool en Ligue ...
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