« Quand tu sais gérer un groupe ultra, tu peux tout gérer » (Lyon 1950, épisode 14)
Diriger une association de supporters dépassant les 2 000 membres demande une organisation quotidienne. Lyon 1950 dévoile les coulisses de son fonctionnement.
Les membres de votre noyau consacrent en moyenne combien de temps chaque semaine au groupe ?
Martin (un des meneurs du groupe) : C’est énorme. C’est un travail quotidien et ça l’a toujours été. En effet, qu’on soit 200 membres il y a 15 ans ou bien 2 300 adhérents aujourd’hui (2 130 abonnés au stade), il y a toujours eu un mini-noyau d’environ 10 % de membres actifs devant tout gérer. Par exemple, quand je faisais partie du bureau de Lyon 1950 au début des années 2010, je n’avais absolument pas de vie. (Rires) Mais c’était un plaisir parce que je le faisais par passion. Et aujourd’hui, c’est pareil. La preuve, juste avant notre rendez-vous, j’étais chez un mec du bureau qui m’a dit : « Je viens de fêter mon anniversaire mais j’ai commencé à regarder mon téléphone et j’ai 400 notifications liées au bureau à traiter. Donc, je vais m’y mettre. » Il y a sans cesse des trucs à gérer.
Richard (membre du bureau de Lyon 1950) : Dans le bureau, en tout cas, c’est du quotidien.
Julien (l’un des capos du groupe, également membre du bureau) : Oui. Quand t’es dans le bureau, faut assumer ce statut.
Martin : Mais pas besoin non plus d’être dans le bureau pour avoir de grandes responsabilités dans le groupe. Par exemple, moi, je gère les « entrées matos » au stade avant les matchs à domicile. On gère à plusieurs tout le matériel nécessaire pour animer la tribune. Du coup, pour nous, un match de l’Olympique lyonnais, ce n’est pas : on arrive à peine une ...
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