Yann Nicolas, patron du chantier du grand stade à Décines : “La clef, c’est la coordination” (archive printemps 2014)

Où en est le chantier huit mois après le début des travaux en août 2013 ?
Yann Nicolas : On s’est d’abord occupés l’été dernier du sous-sol avec la pose des tuyaux d’assainissement et des infrastructures du chantier : pistes d’accès, base de vie pour le personnel (réfectoire, sanitaires…)… Puis durant l’automne, on a attaqué les premières fondations avec le montage de dix grues et le chantier a alors grossi rapidement. Et aujourd’hui, on est dans la phase structurelle en béton armé, le “squelette” de l’ouvrage, sans quoi rien n’est possible.
Vous occupez-vous également des équipements connexes du projet : hôtels, bureaux, centre de loisirs… ?
Non, pour l’instant, on fait le stade et rien que le stade. Mais ce n’est pas inenvisageable qu’on s’en occupe plus tard car il y a une volonté de notre maître d’ouvrage, La Foncière du Montout, filiale de l’Olympique lyonnais dédiée au stade, de réaliser en même temps d’autres constructions.
Combien de personnes travaillent sur le site actuellement ?
730 personnes dont 600 permanents sur le chantier (100 cadres et 500 ouvriers). Et on montera fin 2014 à près de 2 000 personnes dont un millier sur le site.
En tant que patron du chantier, êtes-vous pour l’instant satisfait de l’avancée du chantier ?
Oui, on a un bon rythme mais je reste prudent car, surtout dans la phase actuelle où le chantier est à l’air libre, on est toujours soumis aux aléas de la météo : pluie, froid, vent, brouillard…
Concrètement, quels problèmes vous posent les intempéries ?
Déjà, c’est un handicap pour les compagnons qui ...

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