Didier Roustan : “C’est une belle histoire” (archive printemps 2015)
Didier Roustan, journaliste sur L’Equipe 21, analyse la saison lyonnaise avant le sprint final.
Voir cette jeune équipe lyonnaise lutter en tête du classement avec le PSG et ses 500 millions d’euros de budget, c’est dingue, non ?
Didier Roustan : En partie. Mais c’est une belle histoire, ça montre que le football peut aussi avoir un sens. Car à Lyon, on sent une amitié entre ces gamins-là qui ont grandi ensemble. Il y a une identité, un lien avec leur club. C’est très frais et leur parcours est remarquable. Ceci dit, j’avais fait un blog sur Roustan TV le 10 septembre où j’annonçais que c’était la saison de tous les dangers pour le PSG. Car lorsque ce club est confronté à l’échec, ça prend des proportions terribles. Au moins, à l’OL, il n’y a pas cette pression malsaine et les joueurs peuvent s’exprimer. Surtout qu’à Lyon, il y a des structures, un président présent depuis longtemps, un conseiller influent…
Mais c’est d’autant plus surprenant qu’en début de saison, ils perdent deux internationaux – Gomis et Briand – et ratent complètement leur début de saison ?
Ce qui est important dans ces cas-là, c’est la force de l’institution. Si ça avait été un autre président qui n’avait pas les pleins pouvoirs pour décider comme Jean-Michel Aulas, il se serait peut-être affolé, aurait limogé l’entraîneur, essayé de recruter des joueurs moyens pas trop chers, vu leurs moyens financiers… Alors qu’Aulas connaît son affaire… Avec Lacombe, ils ont vu qu’ils avaient sous la main des jeunes pouvant s’affirmer et ils ont préféré laisser leur chance aux gosses.
Et l’OL bénéfice notamment ...
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