Bilel Ghazi : « Un bel exploit » (archive été 2016)
Journaliste à L’Equipe, Bilel Ghazi suit l’OL au quotidien. Il analyse cette incroyable saison lyonnaise aux deux visages.
9e à la trêve, à 10 points de Monaco à la 27e journée : franchement, un tel redressement de l’Olympique lyonnais pour terminer deuxième, ça paraissait presque impossible, non ?
Bilel Ghazi : Ça paraissait très compliqué, effectivement. Surtout que la saison était partie un peu de travers et beaucoup d’éléments incitaient au pessimisme jusqu’en janvier. Mais il y a aussi eu une forme d’effondrement de Monaco qui a permis ce retour inespéré des Lyonnais. Par contre, le grand mérite de Bruno Genesio, c’est d’avoir toujours annoncé la 2e place comme objectif, même quand l’OL était en difficulté. Je pense que ça été un moteur. Quand un coach y croit et te donne l’envie d’y croire, ça entraîne un groupe. Et là-dessus, Genesio a été très bon.
Vous avez été surpris par Bruno Genesio ?
Franchement, ouais, totalement ! Car après le départ d’Hubert Fournier, on pouvait estimer qu’il faisait aussi partie de cet échec. On pouvait alors se demander légitimement si ça pouvait coller en faisant du neuf avec du vieux. D’ailleurs, certains supporters ne se sont même pas posé la question et on dit que ça ne pouvait pas marcher. Bref, il y avait des questions car, franchement, le pari était osé et il aurait été très critiqué en cas d’échec. Mais en six mois, Genesio a fait de l’excellent boulot, que ce soit dans le management, la gestion des événements, le coaching, la tactique… Il a gagné ses galons d’entraîneur. S’imposer ainsi en redressant un groupe ...
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