Clément Grenier : “L’expérience, ça ne s’achète pas” (archive hiver 2014)
La saison difficile de l’Olympique lyonnais, ses performances personnelles irrégulières… Au moment de rencontrer les lecteurs de Planète Lyon, Clément Grenier, 23 ans, n’a évité aucun sujet qui fâche.
L’OL
Voir Lyon seulement 10e à la trêve à 15 points du podium, c’est logique ?
Clément Grenier : Je ne sais pas mais en tout cas, cet automne, on a perdu bêtement deux points à domicile contre Valenciennes, Toulouse et Marseille. Avec ces six points de plus, le bilan serait meilleur. De toute façon, il faut qu’on remonte au classement parce qu’on n’a pas l’habitude de voir Lyon à une place pareille.
L’une des caractéristiques de votre équipe, c’est son irrégularité dans le même match, comme par exemple à Bastia où vous êtes menés 0-1 à la pause pour finalement gagner 3-1. Comment expliquer ce phénomène ?
Mais c’est très rare de réussir un match complet au top niveau. Je ne vois d’ailleurs pas d’équipe française qui en soit capable, à part Paris. Le plus dur en football, c’est de conserver cette régularité et on a très souvent des creux dans un match : physique, technique et surtout mental avec parfois des sautes de concentration. Par exemple, le but qu’on prend contre Reims en Coupe de la Ligue (le 18 décembre, victoire de l’OL 3-2), on n’a pas le droit de l’encaisser parce qu’on n’est pas attentifs, pas au marquage. Et parfois quand on ouvre le score, on a peur et on recule, au lieu d’essayer de marquer à nouveau. On n’arrive pas à tuer les matchs. Mais on manque aussi de chance parfois. A l’image du but de Thauvin contre Marseille : son coup franc n’est pas cadré au départ mais il touche deux ...
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