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Supporters

Exclusif Planète Lyon : au cœur du groupe ultra Lyon 1950 (épisode 1)

C’est sûrement une grande première en France, voire à l’étranger : un groupe ultra a accepté d’ouvrir ses portes à un média. Il s’agit de Lyon 1950, qui occupe le virage Sud du Groupama Stadium et fête son 15e anniversaire cette saison avec un record de 2 130 membres. Pour célébrer cet événement, le groupe a décidé de raconter à Planète Lyon son histoire et son quotidien de groupe de supporters ultras. Une opportunité exceptionnelle car depuis sa création, qu’on fait souvent remonter à la fin des années 1960 en Europe occidentale avec l’apparition de premiers groupes en Italie, le mouvement ultra forme un univers fascinant, celui des supporters de football les plus acharnés, ceux qui vivent pour leur club 24h sur 24 et avalent des milliers de kilomètres chaque saison pour soutenir leur équipe partout en France et en Europe. Une passion extrême qui a parfois ses débordements violents, ce qui explique aussi souvent pourquoi le monde ultra est également le monde du silence, très hostile aux journalistes. Pendant plusieurs mois, l’équipe de Planète Lyon a pourtant eu le privilège de pénétrer dans ce milieu secret et de rencontrer régulièrement de nombreux membres du noyau de Lyon 1950. Ce qui nous a permis d’évoquer tous les sujets liés au groupe : rapports avec l’OL, déplacements, tifos, rivalités, politique, organisation interne, relation avec les Bad Gones, fumigènes, amitiés… On vous raconte d’abord ici les coulisses de cette exclusivité sur Lyon 1950 sui sera « feuilletonée » chaque semaine pendant plusieurs mois sur notre site internet.

Tout a pourtant commencé… à Marseille ! Plus précisément le 29 octobre 2023, lors du « fameux » OM-OL, match fantôme avant lequel les cars des joueurs et supporters lyonnais avaient été très violemment attaqués et caillassés par des Marseillais autour du stade Vélodrome, causant notamment une grave blessure au visage à Fabio Grosso, alors entraîneur de l’Olympique lyonnais. Comme on voulait en savoir plus sur ces graves incidents, on avait alors activé nos contacts au virage Sud – qui ont toujours été plus nombreux qu’au virage Nord –, espérant obtenir le témoignage d’un membre de Lyon 1950 car le groupe occupait le premier car du convoi lyonnais à Marseille, celui qui avait été le plus sévèrement détruit. Mais après quelques jours de négociations, la réponse tombe : c’est négatif, le groupe ne parlera pas.
Malgré tout, on peut alors échanger une première fois avec Martin (le prénom a été changé), l’un des leaders de Lyon 1950 et une figure emblématique du virage Sud depuis près de deux décennies. On découvre alors un sacré personnage, très volubile, qui commence à nous raconter un tas d’anecdotes toutes plus incroyables les unes que les autres. On se dit alors qu’on tient un super « client » et on lui propose une interview pour raconter ses souvenirs de tribunes. Au départ, Martin accepte. Mais après quelques jours de réflexion, l’ultra lyonnais décline finalement notre proposition. On lui propose malgré tout de maintenir notre rendez-vous pour évoquer le monde des tribunes lyonnaises de manière informelle, proposition qu’il accepte. On ...




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