« On ne cherche pas la reconnaissance du club » (Lyon 1950, épisode 13)

Concernant vos rapports avec l’OL, c’est sûrement très différent si on compare les débuts du groupe en 2009 et la période actuelle où Lyon 1950 a dépassé les 2 100 membres ?
Richard (membre du bureau de Lyon 1950) : Ah oui ! Les deux premières années, il y avait surtout une absence de communication car on était un jeune groupe avec à peine 150 adhérents, du coup, forcément, on n’était pas écoutés comme maintenant. Par exemple, en 2011, quand les tribunes contestaient le maintien de Claude Puel au poste d’entraîneur, notre seul moyen pour nous faire « entendre » a été une manifestation (le 21 mai 2011) autour du stade car on n’avait pas énormément d’échanges avec le club.
Martin (un des meneurs du groupe) : On l’avait d’ailleurs bien organisé cette manifestation. On était partis en cortège derrière le palais des sports de Gerland pour arriver devant les lions de la tribune Jean-Jaurès avec une banderole « Puel : Stop » devant nous. Mais plus globalement, durant les premières années de Lyon 1950, on sentait aussi que l’Olympique lyonnais se méfiait de nous car les relations étaient compliquées depuis longtemps entre le club et le virage Sud. Avec un Sud « anti-institutions » composé de jeunes groupes qui aimaient bien s’opposer à tout et n’importe quoi. Du coup, il a fallu redonner confiance au club.
A partir de quand avez-vous senti plus de poids dans vos rapports avec l’OL ?
Martin : Sur la fin de Gerland. On commençait alors à devenir « importants » car le club nous a consultés sur le nouveau stade. On ...

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